Quand je me suis enfin lancé

La vie, ici, à Cambridge, elle a un début. Je ne savais vraiment pas comment démarrer ce blog (alors c'est ça, le syndrome de la page blanche ?) donc je me suis dit : « pourquoi ne pas commencer par le commencement ? ». Brillante idée, n'est-ce pas ?

Je ne vais pas raconter tout mon parcours, car :

  1. il est déjà sommairement expliqué dans la page À propos ;
  2. la plupart des gens qui liront ces pages le connaissent déjà ;
  3. les autres n'en ont probablement rien à faire.

Voyage, voyage

Cela faisait un certain temps que je désirais voyager. Les vacances, c'est très sympa, mais travailler à l'étranger, c'est totalement différent, comme j'ai déjà eu l'occasion de le constater lors de mon stage à Londres. Malgré les bas bien plus présents que les hauts, j'en garde un excellent souvenir et je souhaitais m'expatrier depuis mon retour (il y a déjà plus de 3 ans, c'est passé si vite !).

Plusieurs occasions se sont présentées à moi par le passé, et j'ai dû leur tourner le dos à chaque fois, pour diverses raisons. J'ai décidé d'orienter à nouveau mes recherches à l'étranger peu de temps après avoir quitté mon emploi précédent en septembre 2012, action qui correspondait de toute façon à une volonté de changement à la fois géographique et professionnel. Cette fois, j'étais déterminé : je ne me trouverai plus de raison de ne pas partir.

Je me suis accordé quelques mois avant de commencer à chercher un emploi, ce qui n'était pas vraiment du goût de Pôle Emploi. J'en ai profité pour travailler sur mes compétences techniques, rencontrer des professionnels tous aussi intéressants les uns que les autres, et participer à des évènements — liés à mon activité — qui m'ont donné des idées et des envies. Bien sûr, j'ai également pu accorder plus d'importance à mes supers amis et à mes passions, l'escalade étant le meilleur ambassadeur de ces deux entités.

2013, on cherche un emploi...

Le passage à la nouvelle année a donc marqué le début de mes recherches, sans toutefois amputer le reste de mes activités. Autant dire que ces recherches étaient pour le moins éparses, car le nombre d'entreprises que j'ai contactées dans cette optique se compte à peu près sur les doigts d'une seule main, le tout étalé sur plusieurs mois. Ce n'est pas que je n'étais pas motivé, au contraire, je ne postulais pas à plus d'un poste à la fois et je m'arrangeais pour accorder tout mon temps et mon énergie à chaque candidature.

J'ai passé une première série d'entretiens avec une entreprise très réputée dans le domaine de la réduction d'URL basée à New York, qui s'est soldée par un refus de leur part, du fait de la difficulté d'obtention d'un visa de travail aux USA. Je ne pouvais pas leur en vouloir, c'est effectivement très complexe — j'y reviendrai dans un futur article — et ma maigre expérience professionnelle ne justifiait pas de tels efforts.

J'ai ensuite passé un entretien pour un VI dans une célèbre entreprise française de diffusion de vidéo en ligne, qui se serait également déroulé à New York. Après cela, le contact a été sporadique. J'avais reçu un retour positif et devais participer aux prochaines étapes du processus, mais je n'ai jamais été recontacté : ont-ils changé d'avis quant à leurs besoins ? Je ne le saurai jamais. De mon côté, je ne les ai pas non plus relancés, car une meilleure opportunité s'est offerte à moi.

... et on en trouve un !

Ma troisième et dernière série d'entretiens a eu lieu pour un VI au W3C, basé au MIT à Cambridge (Massachusetts). Sans chercher à idéaliser la chose, le W3C correspondait ce que je cherchais depuis très longtemps : la culture du libre, la standardisation, le non lucratif, ... Cela signifiait aussi mon retour dans le domaine du web comme je le souhaitais. Le processus a été assez stressant et long, mais j'étais ultra motivé. Bon, je peux maintenant (leur) avouer que (en) ma page personnelle et (en) mon CV en ligne ont été uniquement réalisés pour l'occasion... Oups !

J'ai donc été engagé, et s'ensuivirent de nombreuses étapes pour satisfaire à la fois au processus du VI et surtout aux exigeantes conditions d'obtention du visa de travail américain. Je ne détaillerai rien dans cet article. Eh oui, il faudra revenir plus tard car, pour l'heure, je suis trop occupé à jouer au touriste sur Boston et Cambridge !

À très bientôt...


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